Au deuxième congrès annuel de AIMS, on étudiera des idées innovatrices qui pourraient aider à résoudre les problèmes que connaît le système d’education au Canada atlantique.

Les élèves des provinces atlantiques sont moins avancés que les autres Canadiens en lecture, en écriture et en nombreuses.  De plus, de nombreuses localités font face à la fermeture de leur école.

Toutefois, nos compétences sont la clé de l’avenir de notre économie, et nos concurrents, particulièrement les états de la Nouvelle-Angelterre, s’affairent à mettre en oeuvre de nouvelles stratégies qui produisent des résultats remarquables.  L’idée centrale est fondée sur le libre-choix, qui permettrait aux parents et aux élèves de choisir leur propre école et forcerait les écoles à se faire concurrence pour attirer les élèves.  La nouvelle vague de choix a commencé en 1991 par une école à charte au Minnesota et s’est étendue à l’ensemble des États-Unis.  Presque tous les états de la Nouvelle-Angelterre ont élaboré des lois relatives aux écoles à charte ou s’apprétent à le faire.

Le président Bill Clinton affirme que les écoles à charte sont l’une des plus grandes innovations réussies en matière d’education aux États-Unis. (Chester Finn, ancien secrétaire-adjoint de l’Éducation des États Unis et l’une des principales autorités du libre-choix, figure parmi les experts du domaine de l’éducation qui participeront au congrès de AIMS.)

Les régions ayant connu les meilleurs résultats en ce qui concerne les écoles à charte sont les quartiers de minorités du centre des villes et les régions rurales, où les dirigeants ont pu utiliser la législation des écoles à charte pour améliorer la qualité des écoles qui devaient fermer.  La fermeture des écoles est une question brûlante au Canada atlantique.

Une seule province canadienne, l’Alberta, a élaboré une loi concemant les écoles à charte; le Royaume-Uni finance 1000 écoles à charte et toutes les écoles de la Nouvelle-Zélande sont fondées sur le modèle de l’école à charte. 

Le Canada atlantique peut-il se permettre de se laisser distancer?  Le libre choix ne prétend pas être un remède instantané à tous les problèmes que connaît notre système d’éducation, mais il s’agit d’une option que nous devons étudier attentivement, de dire le président de AIMS, M. Brian Lee Crowley.  «Il n’y a rien de plus important que l’education de nos enfants et ce congrès nous fera découvrir des approches de scolarisation qui donnent de bons résultats dans d’autres provinces et dans d’autres pays.»