Une étude portant sur Énergie NB, rendue publique aujourd’hui, met en garde la clientèle du service public contre la possibilité d’une hausse tarifaire plus considérable que les 2,9 pour cent déjà prévus pour 1997.

L’étude, intitulée Energizing New Brunswick Power: A Better Future for Condumers and Taxpayers, a été menée à la demande de Atlantic Institute for Market Studies (AIMS) par Thomas Adams, directeur exécutif de Energy Probe de Toronto, un organisme national pour las protection des consommateurs et de l’environnement.

Dans l’étude on analyse le témoignage qu’a présenté Énergie NB au Comité permanent des corporations de la Couronne l’automne dernier.  On y examine aussi la suite des événements dans le dossier énergétique de la province depuis la publication de la première étude de AIMS portant sur le service publc, intitulée New Brunswick’s Power Failure: Choosing a Competitive Alternative, qui a été présentée au Comité permanent en octobre.

Ce nouveau rapport recommande d’améliorer les audiences publiques en exigeant que les témoignages soient donnés sous serment.  Dans le rapport, on conseille au gouvernement d’étudier les moyens d’assurer une alimentation en énergie pour la province au cas òu il y aurait d’autres problèmes à la centrale nucléaire de Pointe Lepreau et d’examiner la possibilité d’une fermeture anticipée de la centrale.  Par ailleurs, on encourage la ville d’Edmundston de continuer à rechercher des options concurrentielles pour son alimentation en énergie de sorte que les Néo-Brunswickois aient un prix de référence auquel mesure l’efficacité d’Énergie NB.

Selon Adams, il semble que les gestionnaire d’Énergie NB ne font pas face à la réalité, qu’ils refusent de reconnaître les sérieux problèmes du service public et qu’ils préfèrent, au lieu, offrir de faux espoirs à l’assemblée législative et au public.  Les contribuables et les consommateurs sont vulnérables et les risques ne peuvent qu’augmenter tant que les gestionnaires maintennent leur approche actuelle, a-t-il ajouté.

Brian Lee Crowley, président-directeur de AIMS affirme que cette étude soulève d’autres inquiétudes sur l’état d’une des plus grandes entreprise économiques du Canada Atlantique et la direction que prend celle-ci.

Le rapport du Comité permanent des corporations de la Couronne sur l’énergie au Nouveau Brunswick est un pas dans la bonne direction, selon Crowley.  Le rapport publié récemment par le Comité permanent rend service à la province, car il ouvre une porte sur la possibilité d’un système d’énergie concurrentiel dans la province et recommande un examen des mesures à prendre pour intégrer des éléments de concurrence au système actuel, de dire Crowley.