Le premier ministre de la Nouvelle-Écosse, Darrell Dexter, réfute l’ide d’installer des câbles lectriques vers la Nouvelle-Angleterre après qu’un rapport ait rvl que ce projet pourrait coûter jusqu’à 3 milliards $.

Rdig par la firme canadienne d’ingnierie, SNC-Lavalin, le rapport estime qu’un cble sous-marin reliant le sud de la Nouvelle-cosse  la Nouvelle-Angleterre pourrait coter entre deux et trois milliards $.

«Cette initiative ncessiterait un investissement de plusieurs milliards de dollars et un niveau trs lev de collaboration entre le gouvernement et ses partenaires, de même que de la part des parties prenantes et des promoteurs de la Nouvelle-Angleterre pour dvelopper suffisamment de turbines marmotrices et des barrages hydrolectriques pour contrebalancer les cots levs associs  ce projet», peut-on lire dans le rapport.

Le prix lev du projet semble donc mettre fin  l’ide du premier ministre no-cossais de contourner le Nouveau-Brunswick pour exporter ses surplus en lectricit.

Darrell Dexter soutient que l’ide d’tendre un cble sous-marin jusqu’ la Nouvelle-Angleterre a t souleve en raction  l’annonce de la vente d’nergie Nouveau-Brunswick  Hydro-Qubec. Des proccupations par rapport  l’accs aux marchs amricains de l’nergie ont men la Nouvelle-cosse et Terre-Neuve-et-Labrador  considrer d’autres façons d’exporter de l’nergie issue de barrages hydrolectriques et de turbines marmotrices en contournant le Nouveau-Brunswick.

Si des problmes font surface  la frontire du Nouveau-Brunswick, nous devons trouver des alternatives, avait dclar M. Dexter en dcembre. Nous ne rejetons aucune solution.

Cependant, la semaine dernire, M. Dexter est revenu sur sa position en dclarant que sa province n’investira pas deux ou trois milliards $ pour relier la Nouvelle-cosse  la Nouvelle-Angleterre avec un cble sous-marin. Non, nous ne le construirons pas, a-t-il dclar aux mdias, en ajoutant cependant que des intrts privs considraient toujours l’option. Nous apprendrons prochainement si certains d’entre eux croient que les bnfices conomiques en valent la peine.

La question est maintenant de savoir si quelqu’un prendra la relve pour raliser ce coteux projet. Selon le prsident de l’Institut Atlantique des tudes de march, Charles Cirtwill, la rponse est simple. Je ne crois pas que le retour sur l’investissement parviendra assez rapidement pour justifier un investissement de cette ampleur. Et le gouvernement n’a certainement pas les moyens.

De la perspective de producteurs d’nergie de la rgion, cela semble intressant, absolument, poursuit l’analyste, bas  Halifax. Mais sont-ils prts  mettre les 2 ou 3 milliards $ ncessaires pour le construire? Probablement que non. Ils esprent que quelqu’un d’autre le fera.

Le rapport de SNC-Lavalin, qui a t command avant l’annonce du projet de vente d’nergie Nouveau-Brunswick, indique galement qu’un lien de transmission entre Terre-Neuve-et-Labrador et la Nouvelle-cosse coterait entre 800 millions $ et 1,2 milliard $.

Le ministre de l’nergie de la Nouvelle-cosse, Bill Estabrooks dit qu’il a bon espoir que la vente d’nergie N.-B. n’obligera pas sa province  considrer la construction de nouvelles lignes de transmission trs coteuses. Il y a encore des solutions rgionales qui peuvent tre mises en place, a-t-il affirm la semaine dernire. Nous devons continuer de travailler ensemble.